[NextGenderation] 
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
**French below**
*Muslim women launch international 'gender
jihad'**Giles Tremlett in 
Barcelona
*
*Monday October 31, 2005*
*Guardian
*
Marching under the banner of a new "gender jihad",
Islamic feminists 
from around the world this weekend launched what they
hope will become 
a 
global movement to liberate Muslim women.
The meeting, which drew women from as far apart as
Malaysia, Mali, 
Egypt 
and Iran, set itself the task of squaring Islam with
feminism. That 
meant not just combating 14 centuries of sexism in the
Muslim world, 
participants said, but also dealing with the animosity
to Islam of many 
western or secular feminists. They insisted that many
of the 
fundamental 
concepts of equality embraced by feminism could also
be found in the 
Qur'an.
"Gender jihad is the struggle against male
chauvinistic, homophobic or 
sexist readings of the Islamic sacred texts," said
Abdennur Prado, one 
of the meeting's Spanish organisers.
Those readings had been provided by Muslim scholars
who, over the 
centuries, have been almost exclusively male. "Male
chauvinism is the 
destruction of Islam as a well-balanced way of life,"
Mr Prado said.
One of the leading voices was that of Amina Wadud, an
African-American 
theology professor who provoked outrage in parts of
the Muslim world 
when she led a mixed-sex congregation for Friday
prayers in New York 
earlier this year. She said her commitment to change
was born from her 
faith, two decades studying the Qur'an and the
realisation that 
"horrific things were being done in the name of
religion".
With issues to address such as the stoning to death of
women, polygamy 
and the legal inferiority of women in some countries,
progressives at 
the meeting admitted there was a long climb ahead.
The greatest danger was the spread of the radically
conservative, 
Saudi-backed schools of Islam. "They don't want to go
forward, they 
want 
to go back," said Prof Wadud, who also led mixed
prayers at the 
Barcelona meeting.
Raheel Raza, a Canadian of Pakistani origin who has
followed Prof 
Wadud's example and led mixed-sex prayers in Canada,
said it was not 
easy to break the mould. "I already have a fatwa
against me. I don't 
want to be murdered on the street," she said.
British Muslims were strikingly absent from the
conference, which was 
led by western converts and emigrant families.
Ghettoisation and the 
influence of Saudi-trained preachers were blamed for
driving some 
second-generation immigrants in western countries into
the hands of 
fundamentalists.
Guardian Unlimited © Guardian Newspapers Limited
2005**
<
http://www.guardian.co.uk/religion/Story/0,2763,1605058,00.html>*Des
Femmes musulmanes lancent un jihad du genre
international*
*
Giles Tremlett à Barcelone
Lundi 31 octobre, 2005
The Guardian *
* *Marchant sous la bannière du nouveau jihad du
genre, des 
féministes 
islamistes du monde entier ont lance ce week-end ce
quelles espèrent 
devenir un mouvement global pour la libération des
femmes musulmanes.
La rencontre qui a attiré des femmes venant dendroits
aussi éloignés 
que la Malaisie, le Mali, lEgypte et lIran, a pris
sur elle de 
concilier Islam et féminisme. Cela signifie, ont dit
les participantes, 
ne pas simplement combattre 14 siècles de sexisme dans
le monde 
musulman, mais aussi soccuper de lanimosité
vis-à-vis de lIslam de 
beaucoup de féministes occidentales ou laïques. Elles
ont insisté sur 
le 
fait que beaucoup des concepts dégalité adoptés par
le féminisme 
pouvaient aussi se retrouver dans le Coran.
« Le « jihad du genre » est une lutte contre les
lectures machistes 
/(male chauvinist), /homophobes et sexistes des textes
sacrés de 
lIslam, » a dit Abdennur Prado, un des organisateurs
espagnols de la 
rencontre.
Ces lectures ont été produites par des érudits
musulmans qui, au cours 
des siècles, ont été pratiquement tous masculins. « Le
chauvinisme mâle 
est la destruction de lIslam comme mode de vie bien
équilibré, » a 
dit-il dit.
Une des voix importantes a été celle dAmina Wadud,
une professeure de 
théologie afro-américaine qui a provoqué lindignation
du monde 
musulman 
quand elle a dirigé les prières du vendredi dans une
congrégation mixte 
à New York au début de lannée. Elle a dit que son
engagement pour 
changer était né de sa foi, de létude pendant 20 ans
du Coran et la 
réalisation que « dhorribles choses » étaient
commises au nom de la 
religion. »
Avec des questions à traiter comme la lapidation à
mort de femmes, la 
polygamie et linfériorité légale des femmes dans
certains pays, des 
progressistes de la rencontre ont admis que le chemin
à grimper serait 
encore long.
Le plus grand danger était la diffusion des écoles
islamiques 
radicalement conservatrices soutenues par LArabie
saoudite. « Ils ne 
veulent pas aller de lavant, ils veulent retourner en
arrière, » a dit 
la professeure Wadud qui a aussi dirigé des prières
mixtes lors de la 
rencontre de Barcelone.
Raheel Raza, une Canadienne dorigine pakistanaise qui
a suivi 
lexemple 
de la professeure Wadud et dirigé des prières mixtes
au Canada, a dit 
quil nétait pas facile de casser le moule. « Jai
déjà une fatwa 
dirigée contre moi. Je ne veux pas être assassinée
dans la rue. »
Labsence de Musulmanes britanniques était frappante à
la rencontre, 
une 
rencontre dirigée par des Occidentales converties et
de familles 
dimmigrés. On critiqua la ghettoïsation et les
prêcheurs formés par 
les 
Saoudiens pour pousser les immigrés de la seconde
génération dans les 
pays occidentaux dans les bras des fondamentalistes.
Traduction d'Edith Rubinstein
    
        
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